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Tout savoir sur le stress : comprendre ses mécanismes et ses impacts.

Photo du rédacteur: Carine Berger-DelasCarine Berger-Delas

Dernière mise à jour : 6 janv.

Le stress, un mot qui résonne dans nos vies modernes, a été étudié pour la première fois par Hans Selye dans les années 1920, alors qu’il était à l’Université de Montréal.

Il a défini le stress comme une contrainte non spécifique sur l’organisme, déclenchant la sécrétion d’hormones. C’est à partir de cette idée qu’il a développé le concept du Syndrome Général d’Adaptation, décrivant les réponses à court et long terme du corps face au stress.


Femme stressée

Da façon plus claire, nous pouvons expliquer le stress comme une réaction naturelle du corps pour faire face à une situation perçue comme exigeante ou menaçante.

Il s’agit d’un mécanisme de survie essentiel qui prépare l’organisme à réagir rapidement en activant ce que l’on appelle la « réponse de lutte ou de fuite ». Lorsque nous faisons face à un danger, réel ou perçu, le cerveau envoie un signal au corps pour libérer des hormones comme l’adrénaline et le cortisol.

Ces substances provoquent une série de changements physiologiques : le rythme cardiaque s’accélère, la respiration devient plus rapide, et les muscles se tendent, tout cela pour préparer le corps à agir.

 

Stress physique et stress psychologique : une puissance équivalente

Si Hans Selye voyait le stress comme une réaction non spécifique, d’autres chercheurs, comme John Mason, ont démontré que le stress psychologique pouvait être tout aussi puissant que le stress physique.

Une expérience menée sur des singes a révélé que ceux exposés à une situation psychologiquement stressante (voir d’autres singes manger alors qu’ils étaient affamés) avaient des niveaux d’hormones du stress plus élevés que ceux confrontés uniquement à la faim.


Les ingrédients universels du stress

Bien que les sources de stress varient d’une personne à l’autre, certaines caractéristiques déclenchent une réponse de stress chez la plupart des individus :

Lorsque le sentiment de contrôle est faible : la sensation de ne pas avoir de prise sur une situation.

L'imprévisibilité : L’incertitude face à ce qui peut se produire.

La nouveauté : Une expérience ou une situation totalement nouvelle.

L'égo menacé : Une mise à l’épreuve des compétences ou une atteinte à l’estime de soi.


De plus, un stresseur est tout ce qui provoque la production d’hormones du stress. Il existe deux grandes catégories :

  1. Stresseurs physiques : ils exercent une contrainte sur le corps, comme des températures extrêmes, des blessures, des maladies chroniques ou de la douleur.

  2. Stresseurs psychologiques : Ce sont des situations, événements ou interactions perçus comme négatifs ou menaçants, tels qu’un commentaire désobligeant ou des contraintes organisationnelles, (ne pas trouver une solution de garde pour un enfant alors que l'on doit aller travailler...)

 

 

Le système de réponse au stress : un mécanisme complexe

Lorsque le cerveau détecte un agent stressant, une production de cortisol s’ensuit, l’hormone clé du stress.

Le cortisol agit comme un messager, se liant à des récepteurs spécifiques dans le corps et le cerveau pour préparer une réponse adaptée, comme augmenter l’énergie disponible pour les muscles en cas de fuite. Une fois la menace passée, un mécanisme de feedback négatif signale au système de réponse au stress de s’arrêter.

Et tout doit revenir à l’équilibre.


Les deux types de stress :

  1. Stress aigu : c'est une réaction à court terme face à une situation particulière. Par exemple, éviter un accident de justesse, préparer une compétition sportive ou prononcer un discours... le stress sert alors de boosteur. Il peut être stimulant, voire bénéfique, car il mobilise des ressources temporaires pour gérer la situation.


  2. Stress chronique : Le stress chronique résulte d'une exposition prolongée à des situations déclenchant la sécrétion d’hormones du stress.

    Ce type de stress affaiblit l’organisme et peut mener à son épuisement, car le système de réponse au stress n’est pas conçu pour une activation constante.

    Il est associé à de graves problèmes de santé, tels que des maladies cardiaques, une pression artérielle et des taux de cholestérol élevés, du diabète de type II, et la dépression. Ces effets sont particulièrement graves chez les personnes déjà prédisposées à des maladies chroniques, notamment en raison d’un historique familial ou d’habitudes de vie malsaines.


Les impacts du stress chronique

Le stress chronique affecte tous les systèmes de l’organisme :

Le système cardiovasculaire : Pression artérielle et taux de cholestérol élevés.

Le système immunitaire : Réduction de la capacité à combattre les infections.

La santé mentale : Augmentation des risques de dépression, d’anxiété et de burn-out.

Le système métabolique : Risque accru de diabète de type II.


En outre, la répétition d’agents stressants peut entraîner une anticipation constante du stress, exacerbant l’épuisement du système de réponse.



Le stress aigu peut être bénéfique, mais lorsque le système de réponse au stress est trop sollicité, il devient problématique. Une sécrétion continue d’hormones du stress maintient les autres systèmes du corps en état d’alerte, ce qui, à long terme, les épuise. Cet état constant d’alerte provoque des effets négatifs, notamment une élévation de la pression artérielle et des taux de sucre sanguin, et peut entraîner des troubles de santé mentale tels que l’anxiété et la dépression.

 

 

 

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